Encore mal connu, la peinture naïve
conserve de l'enfance plusieurs caractéristiques tel que
l'engouement pour les couleurs vives et un fort penchant pour l'imaginaire
et le merveilleux. La peinture naïve est un mouvement artistique
qui s'est manifesté au début du siècle avec
Henri Rousseau, le premier peintre naïf reconnu d'Europe.
L'art primitif ou naïf s'ést
révélé au cours des cinquantes dernières
années comme l'un des phénomènes les plus importants
de l'art contemporain. L'art naïf a survécu aux changements
constants imposés par les différentes tendances artistiques
du vingtième siècle. Les oeuvres primitives dénotent
un caractère national marqué, bien qu'elles possèdent
une remarquable unité de style.
L'art naïf échappe à toute définition.
Il ne cherche pas à explorer, à décortiquer
ou à analyser, il évoque plutôt un monde serein
et simple. Il transmet un message original et représente
des scènes de la vie de tous les jours, des souvenirs, des
rêves et des fantasmes, associés à un amour
des couleurs et des formes. Bien que la différence entre
l'art populaire et l'art naïf soit souvent floue, l'art naïf
se réfère moins aux structures sociales et aux traditions
que l'art populaire.
À partir des années 1930, le
nombre d'expositions et de musées d'art naïf a augmenté
en Amérique du Nord et en Europe.
L'art naïf a connu une popularité croissante et avec
elle se multiplient les expressions pour nommer les artistes de
ce nouveau courant artistique. Pour désigner ces artistes
dits naïfs, on parle de peintres populaires, primitifs modernes,
néo-primitifs, instinctifs, folkloriques, du dimanche, du
cur sacré, vernaculaires, etc.
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